De overheid intervenieert in talloze maatschappelijke processen om sociale problemen op te lossen. De bedoelingen zijn goed, maar de resultaten zijn vaak teleurstellend. Veel overheidsbeleid brengt ongewenste, onbedoelde effecten met zich mee. In de studie Fatale remedies wordt specifiek ingegaan op het bijstandsbeleid, het migratie- en integratiebeleid en het grootestedenbeleid. Er wordt een pleidooi gehouden voor een sceptische beleidsanalyse en adviezen die geen genoegen nemen met simpele beleidsremedies als 'meer' of 'minder' overheid. Verder wordt aandacht besteed aan de relatie tussen we
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Der Autor wendet sich gegen den Begriff der "Unterklasse" und geht von einem dynamischen Konzept der sozialen Ausgrenzung aus, das Exklusion als Prozess der Marginalisierung begreift. Er arbeitet dabei fünf Dimensionen heraus: räumliche (erzwungene Mobilität), ökonomische (Arbeitsmarkt), institutionelle (Wohlfahrtsstaat) Exklusion sowie Stigmatisierung und Selbstausgrenzung (abweichendes Verhalten, Resignation). Er gibt anschließend einen Überblick über die Veränderungen des holländischen Wohlfahrtsstaates und berichtet über die Ergebnisse seiner empirischen Studie über die Coping-Strategien von Langzeitarbeitslosen. In einem weiteren Abschnitt geht er auf die räumliche Exklusion der Immigranten, insbesondere der Gruppe der illegalen Einwanderer, in westlichen Wohlfahrtsstaaten ein und zieht einen Vergleich zwischen den verschiedenen Formen der Ausgrenzung, von denen die "registrierten" Arbeitslosen und die "nicht registrierten" (illegalen) Immigranten betroffen sind. Sein Beitrag schließt mit drei Thesen: (1) Langzeitarbeitslosigkeit ist nicht notwendig identisch mit Armut und sozialer Isolation. (2) Der Wohlfahrtsstaat spielt bei diesen sozialen Problemen eine entscheidende Rolle. (3) In Zukunft wird die "unbekannte" Stadt der informellen Ökonomie bis hin zur illegalen Ökonomie an Bedeutung gewinnen. (ICI2)
An examination of how illegal immigrants enter & reside in the Netherlands argues that migrant strategies are directly related to current restrictive migration policies. The focus is on illegal immigrants from Turkey, Morocco, Africa, Surinam, & Eastern Europe. Data were obtained from in-depth interviews with 170 illegal immigrants living in Rotterdam & an analysis of police records on apprehended illegal immigrants. Four "residence strategies" used by immigrants are the mobilization of social capital; marriage; manipulation of personal identity; & risk-avoiding behavior. Government tactics to counteract these strategies are described, & the impact of illegal status on social relations is discussed. It is suggested that the metaphor, "panopticon Europe," better explains the current restrictive immigration policy than the widely used "fortress Europe," since these policies focus on developing advanced identification & internal control systems to restrict access to the labor market or public provisions & quickly identify immigrants who break the law. The unanticipated consequences of the emphasis on internal control rather than external border control are discussed. 4 Tables, 28 References. J. Lindroth
Sans-papiers. Au concept de « stratégies de vie » développé par Zygmunt Bauman pour rendre compte du fonctionnement des sociétés modernes, Godfried Engbersen préfère celui de «stratégies de séjour», plus opératoire dans le cas des immigrés clandestins pour lesquels il apparaît vital d'éviter l'expulsion, et d'acquérir le statut de résident légal. À partir d'entretiens réalisés auprès de 169 immigrés en situation irrégulière fixés à Rotterdam, et d'informations émanant de fichiers de police, quatre stratégies importantes sont étudiées : 1) la mobilisation du capital social, 2) le mariage à but résidentiel, 3) les manipulations de l'identité personnelle, 4) la manifestation de prudence dans l'espace public. Leur dotation en capital social permet de hiérarchiser les clandestins : en haut de l'échelle, les immigrés bénéficiant d'une aide importante et durable de leur famille, amis et communauté ethnique d'origine, en bas, les sujets isolés, tributaires de relations marchandes. Les premiers, qui jouissent des meilleures conditions pour entrer dans le pays, s'y loger, y trouver du travail et accéder à des soins médicaux, ont également plus de chances de pouvoir contracter un mariage à but résidentiel, tactique problématique pour les clandestins en raison de leur statut de dominés. Reste le recours à diverses manipulations sur leur identité : usage de papiers d'emprunt ou de faux papiers, ouvrant l'accès au territoire et aux aides publiques, choix d'une nationalité stratégique ou suppression pure et simple de toute identité, rendant impossible la procédure d'expulsion. Si cette dernière stratégie permet à certains de remplir des tâches très « visibles » dans le cadre du trafic de stupéfiants, nombreux sont les clandestins qui préfèrent évoluer avec prudence dans l'espace public. La clandestinité constitue donc une « propriété cardinale » : c'est ici le secret, sous ses diverses formes, qui conditionne tous les échanges sociaux. Ici apparaissent les effets pervers des dispositions récentes en matière d'immigration : à l'Europe-forteresse s'est substituée une Europe panoptique gardienne de l'organisation et des ressources des États-providence, qui, parce qu'elle criminalise les «sans-papiers», les force à s'enfoncer toujours davantage dans la clandestinité, créant ainsi sa propre criminalité.